Ils ont été surpris et déçus dans la même mesure (Réf. Déclaration à la Presse, Le Temps) par le recours, contre la décision de la Cour européenne, du gouvernement suisse, dont l’argumentaire, avec de nombreuses approximations et erreurs factuelles, est un parti pris pour le point de vue d’une communauté dont il reprend pour l’essentiel la vision, alors qu’il avait endossé le rôle de médiateur impartial dans le cadre des Protocoles de Zurich et qu’il a, à plusieurs reprises, refusé de reconnaître le “génocide arménien”! (Réf)
Dès lors, c’est avec beaucoup d’espoir que les 130’000 Turcs de Suisse attendent la décision de la Grande Chambre qui confirmera celle du 17 décembre 2013. Elle confortera et motivera tous ceux qui, comme nous, luttent pour la coexistence pacifique et harmonieuse de citoyens égaux en droits et devoirs, sans stigmatisation, sans parti pris des autorités, dans une société démocratique où la parole est libérée.
Au vu de ce qui précède, les Turcs de Suisse ont accueilli avec beaucoup de satisfaction et d’espoir (Réf. communiqué FATSR) la décision du 17 décembre 2013 de la CEDH qui se prononçait pour la liberté d’expression, permettant le débat public et la recherche sur les événements controversés de 1915, et encore largement débattus par les historiens, dont les spécialistes de l’Empire ottoman réfutent le qualificatif de génocide. (Réf. dossier d’expertise, pp. 26-28).