Dans un article publié le 15 octobre 2015, la ” Tribune de Genève “, revient sur la victoire du Dr. Perinçek obtenue à la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. La Fédération des Associations Turques de Suisse Romande (FATSR), qui avait été associé à l’affaire Perinçek c. Suisse par la Cour en tant que tiers intervenant suite au recours de dernière minute du département de Simonetta Sommaruga, se félicite de cette deuxième victoire qui vient entériner le premier jugement du 17 décembre 2013.
Le mot «génocide» ne doit pas être galvaudé et instrumentalisé.
Pour éviter cette dérive «d’un lobby», il faut que le mot génocide réponde à la définition de la Convention de l’ONU sur le génocide de 1948. »
Cette décision revêt une grande importance car elle permettra mettre un frein à la stigmatisation latente entretenue par les harcèlements judiciaires liberticides dont les Turcs mais aussi les historiens spécialisés de l’Empire ottoman sont l’objet depuis trop longtemps.
Au-delà de l’arrêt de Strasbourg, la FATSR, comme elle l’avait d’ailleurs exprimée dans son communiqué du 15 octobre 2015, espère que cette nouvelle étape favorisera la rencontre et le dialogue apaisé entre Turcs et Arméniens et que l’appréciation des événements de 1915 sera dorénavant l’affaire exclusive des historiens et non plus celle des politiciens auxquels la Constitution suisse n’a pas donné compétence pour dire l’Histoire.