“Infrarouge”, l’émission emblématique d’actualité et de débats de la Radio Télévision Suisse, présentée par Esther Mamarbachi, se penche sur le référendum qui se tiendra en Turquie le 16 avril 2017.
Les Turcs sont appelés à se prononcer sur le projet de réforme constitutionnelle qui vise à supprimer le poste de Premier ministre, ses pouvoirs étant conférés au Président qui deviendrait le chef de l’exécutif, tandis qu’un nouveau poste de Vice-président de la République de Turquie est créé.
Il s’agit aussi de faire coïncider les dates des élections législatives et présidentielles, et enfin à réformer la Justice. En effet, alors que la Constitution de 1982 garantit l’indépendance de la justice, dans ce projet de révision constitutionnelle, le Président et le Parlement interviendront directement dans la nomination, entre autres, de membres du Haut Conseil des juges et procureurs (le HSYK), chargé de nommer et de destituer les magistrats.
Sur fond d’intrusion du ” Blick ” dans la campagne référendaire — qui, d’une façon regrettable, décrit la Turquie comme étant une “dictature” — et de polémiques sur les déplacements de politiciens et ministres de l’AKP en Europe, notre Fédération, représentée par son Président Celâl Bayar, s’exprime à côté d’autres invités — Laurent Wehrli, Conseiller national PLR/VD, syndic de Montreux, co-Président de l’Intergroupe parlementaire Suisse-Turquie | Laurence Fehlmann Rielle, Conseillère nationale PS/GE | Manon Schick, Directrice d’Amnesty Suisse | Özcan Yilmaz, politologue, chargé de cours en histoire contemporaine, UNIGE | Hilmi Ünver, banquier — sur les enjeux de cette votation.
L’intégralité de l’émission (60′) est disponible ICI.
Ci-dessous, les extraits (12′) concernant l’intervention de la FATSR :